Le sujet de la bagagerie est assez peu abordé. Pourtant force est de constater que nombreux sont en recherche du modèle qui saurait répondre à leurs besoins quotidiens sans forcément trouver chaussure à leur pied (enfin, sac à leur main plutôt). J’ai donc décidé de te partager quelques réflexions sur le sujet ainsi qu’une liste de marques que j’apprécie.
Un choix qui n’est pas anodin
Je le disais dans un précédent article, beaucoup se contentent de l’immonde sacoche à PC portable fournie avec leur laptop professionnel, qui enlèverait tout charisme à la meilleure des tenues (et pourtant, je suis prêt à parier qu’un jour, quand les employeurs auront abandonné l’idée de nous en fournir, il y aura une tendance pour ça aussi…).
Pour ajouter à cette pointe de flemme, il faut être réaliste sur l’état du marché. Acheter un bon sac, ça coûte cher. Si on ne parle pas d’investissement (à moins que ça soit un modèle permanent pour femme Hermès ou Chanel), la dépense, elle, peut amener à une certaine prudence. Or, un beau sac ça termine une tenue, un peu comme le parapluie, quand on est dans la rue l’hiver on ne voit de nous que le manteau, l’écharpe, les gants, les souliers (déjà bien trop négligés par certains) et…le sac.

Au-delà de l’aspect stylistique, il revêt aussi un aspect pratique. Si on s’encombre d’un sac, c’est pour y mettre nos affaires, et nous n’avons pas tous les mêmes besoins. La réflexion sur le choix du bon modèle est donc importante, et savoir cerner ses besoins un exercice qui peut s’avérer délicat, puisqu’il faudra gérer avec le poids de tout ce qu’on veut mettre dedans. Il faut donc se poser 2-3 questions avant de se lancer dans un achat inconsidéré.
Qu’est-ce qu’un bon sac ?
Face à l’énorme proposition de sacs mal pensés, mon cahier des charges s’affine avec les années et je deviens de plus en plus sélectif. La première chose à avoir en tête c’est que plus le sac est volumineux, plus on a tendance à vouloir y mettre des choses inutiles, ne choisis donc pas trop gros « au cas où », tu risquerais de te retrouver à porter 10kg tous les jours. Stylistiquement, j’exclue d’office les sacs à dos inadaptés au port d’une veste, et qui donnent une allure pour le moins… discutable (une sangle/bandoulière amovible est en revanche toujours bienvenue, on peut avoir besoin de ses deux mains). Un autre point important, c’est la présence d’une bonne poignée. Il y a une quinzaine d’année est apparue la mode des sacs de postier américain, on se retrouvait donc avec uniquement une bandoulière, là encore, si ça peut sauver de temps en temps, autant l’éviter autant que possible. La poignée c’est le point important dans la construction du sac, c’est là que vont se jouer les plus gros efforts et les torsions, c’est donc là que le risque de casse est le plus important. La traditionnelle poignée droite a laissé la place depuis une dizaine d’années à des anses plus grandes et moins formelles. Elles ont l’avantage d’amener un peu d’originalité au produit, qui peut sinon vite sembler austère.

Le matériau principal est aussi primordial. Et globalement, le cuir règne en maître. En particulier le cuir grainé qui a l’avantage de mieux cacher les petites éraflures qui arriveront forcément à cette pièce. Le cuir lisse y sera un peu plus sensible, mais c’est aussi le plus formel, et celui qui va en général plus patiner. Or un beau sac ça peut se garder toute une vie, ce qui peut promettre une belle patine. L’inconvénient du cuir, c’est que c’est cher, d’autant plus pour un sac où il va falloir des morceaux de peau d’une grande surface sans défauts. Une autre option, c’est la toile, souvent de coton, qui est une alternative tout à fait idéale quoique bien plus décontractée en général. J’avais à une époque, supposé que le sac en toile serait aussi plus léger que celui en cuir, mais ça ne m’apparaît pas comme une vérité absolue. Enfin, la dernière option est celle de matériaux non naturels, ayant l’avantage de la légèreté et d’une résistance aux intempéries accrue, mais qui sont en général peu esthétiques, et à la durée de vie discutable (ici encore, ce n’est pas une vérité absolue, si la toile est de qualité et la fabrication réalisée par une marque fiable, ce genre de sac peut durer longtemps).

La compartimentation du sac reste un point important pour moi. Les marques s’amusent souvent à créer toutes sortes de poches, de compartiments, de rangements (à stylos, on en trouve même qui ont encore des poches à GSM à clapet !!!). En général elles ne me servent à rien, prennent plus d’espace qu’autre chose ou ne sont jamais placées où je voudrais. Je suis donc partisan de la simplicité. Une, deux ou trois sections, éventuellement une petite poche zippée pour ranger les choses vraiment petites, fragiles ou de valeur, et si le sac est plutôt décontracté, une poche zippée à l’extérieur pour ranger un pass navigo ou une paire de gants. C’est tout. Pour le reste, j’ai mon propre système de rangement (trousse tech, étui à stylos…). Faisons simple et efficace.
La construction est le dernier point à aborder. Certains sacs sont « mous », alors que d’autres sont construits avec des panneaux internes qui donnent une structure à la pièce (comme l’entoilage d’une veste), et lui permettent de rester droite et de ne pas s’avachir dès qu’on la pose. Ces modèles sont souvent les plus formels, et je dois avouer que dans un contexte pro (en particulier lors d’un entretien) il n’y a rien de pire qu’un sac qui ne se tient pas. Il doit se maintenir avec la même rectitude que celle qu’on attend de son propriétaire !

En fait, non, une dernière petite astuce pour la route. On s’intéresse beaucoup à l’extérieur du sac, mais rarement à l’intérieur. Si j’ai déjà abordé la question de la compartimentation, il reste un dernier détail à aborder. Comme on l’a vu juste au-dessus, le sac est construit comme une veste, il y a donc une partie invisible de l’extérieur, mais importante : la doublure. La plupart du temps, la doublure est faite dans un matériau et un coloris qui la rendent la moins chère possible. Tout le monde s’en fiche, autant ne pas faire augmenter inutilement le prix du sac. Et puis il y a quelques années je commande mon premier sac MTO : basé sur un modèle existant, j’en choisis tous les matériaux. Tu t’en doutes, je me fais plaisir, je pars sur un bleu pas trop foncé (choix pas très classique, mais pas non plus extravagant) et pour la doublure… je choisis un alcantara orange ! Oui oui tu as bien lu, orange. Si le choix de l’alcantara est assez classique (c’est un tissu composite qui a l’avantage d’avoir un touché très doux comme du velours ras, et d’être plutôt économique), le choix de l’orange fait réfléchir. Après avoir un peu discuté de la conception du sac, M. Bonino, qui va le réaliser, me conseille une doublure claire. Tout simplement parce que lorsque tu fais tomber un petit objet dans ton sac, si la doublure est noire ou très foncée, on le retrouve plus difficilement. Je me suis donc amusé à affubler ce sac destiné à des contextes professionnels assez formels d’une doublure orange…
Les marques que je vous conseille
Commençons par le sujet qui fâche, le budget. Un bon sac, ça coûte forcément un peu. C’est un produit qui demande beaucoup de matières premières (n’oublie pas que le plus complexe avec le cuir, ça reste d’avoir de grosses surfaces sans défauts) et de travail, sans compter la DA bien sûr. Sans compter que les frais de ports (que ce soit de l’atelier à la boutique/dépôt, ou jusqu’au client) coûtent vite excessivement cher. En dessous de 300€ c’est compliqué de trouver un produit qui soit beau et qui dure. Entre 300 et 500€ tu commences à trouver de jolies choses, en particulier chez des acteurs jeunes ou plus petits. Entre 500 et 800€ il y a de tout, dont de très belles pièces. Au-dessus de 800€ il faut faire attention aux marques de faux luxe, mais c’est aussi là qu’on trouvera des pièces d’exception, qui, si elles ne sont pas accessibles en boutique, peuvent pour des marques plus âgées se trouver d’occasion (Eh oui, une pièce d’exception peut durer des décennies, l’occasion est une option légitime).
Voici une liste de marques à considérer. En rouge, celles que j’ai personnellement testées ou qu’une personne assez proche et exigeante a déjà testées. Pour les autres, je les mets sans avoir une totale garantie de la qualité du produit.
Billingham
Commençons avec deux marques qui sont plutôt dans le registre du workwear que du sartorial mais que je tiens à présenter dans cette liste. Tout d’abord Billingham, référence en matière de sacs photos qui propose aussi des modèles pour jeune cadre dynamique. Même si je n’ai pas encore testé la marque, j’ai connu assez de photographes ayant trimballé ces sacs dans les endroits les plus reculés du monde pour savoir que ces sacs sont increvables. Réalisés en tissu et cuir, on a le choix en fonction des couleurs entre un twill coton/polyester qui patinera de manière exceptionnelle avec les décennies et un twill FibreNyte 100% polyester qui ne bougera pas et sera un peu moins doux. Une option à considérer pour un style un peu plus vintage. Tu peux regarder en particulier les modèles Thomas, Hadley One ou Eventer MkII. Les couleurs noires et bleues sont parfaites pour un style plus « habillé ».
Filson
Ah Filson… je me souviens encore d’une époque pas si lointaine où la marque était le bon plan à se refiler sur les forums de connaisseurs. L’original Briefcase est à lui seul une légende. Ici aussi, pas de 100% cuir, mais un twill 100% coton ciré pour une meilleur imperméabilité et du cuir de sellerie increvable. Comme chez Billigham, un coloris bleu marine existe, tout à fait adapté à des tenues plus urbaines. A noter que la marque propose aussi un sac en Cordura pour ceux qui craindraient que le coton ne soit pas assez imperméable. Je le mentionne d’une part parce que l’usage du cordura permet de faire passer le sac sous la barre du kilo (de 8g certes…), et surtout c’est la seule option que j’aie trouvé qui soit intéressante et coûte moins de 250€. Petit tip, la boutique Wannaccess propose une belle sélection de sacs Filson, dont des modèles pas toujours dispos sur le site de la marque, et ils sont français !
Cuir et terre
J’ai connu la marque il y a maintenant 10 ans. Je venais de me diplômer et c’est en amenant des paires de chaussures à l’atelier Cattelan pour y faire poser les patins et fers de rigueur que j’ai découvert cette marque. 100% Made in France, les produits sont un peu rustiques, mais d’une qualité exceptionnelle. J’avais acheté un cartable qui n’a fait qu’admirablement patiner avec le temps, fidèle compagnon du quotidien, il a tout subi en 10 ans, la pluie, la neige, les frottements, les coups…. Mais il est toujours vaillant. Je ne peux que recommander, d’autant plus quand on parle d’une petite marque qui produit en local à des tarifs plus que raisonnables.

Le Feuillet
Jeune marque française établie à Lyon, Le Feuillet propose toute une ligne de maroquinerie/bagagerie réalisée sur place, avec un design très moderne. Un ami m’a fait découvrir la marque au Pitti il y a quelques années, et j’avais trouvé le projet, intéressant. EN particulier la volonté de proposer une autre façon de porter son sac, qui ne conviendra pas forcément à tout le monde, mais qui me semble intéressante, en particulier lorsque le sac est un peu chargé. Un beau projet donc à suivre de très près !
Carl Friedrik
Dans cette même tendance minimaliste, Carl Friedrik est une jeune marque que j’ai connu lors du premier Super Trunk Show de Londres. Fondée par deux Suédois, on y retrouve une esthétique bien plus sobre, lisse, totalement adaptée à un sac business. J’avais été séduit par le design, et la qualité apparente du produit. Notamment les doublures colorées (voir plus haut) avec un léger rappel à l’extérieur. Bref, sobre et de bon goût. Avec le temps j’ai eu l’occasion de me procurer un modèle (d’occasion, investir dans un nouveau cartable étant globalement totalement inutile) pour tester, et je le trouve à l’usage très agréable, et pile à la bonne taille pour tout prendre sans trop se surcharger. Gros avantage, le modèle tient debout tout en n’ayant pas une base trop large, idéal pour un contexte professionnel.

Leo et Violette
Jeune marque française, Léo et Violette a été une des premières « DNVB » à miser sur la maroquinerie. J’ai vu quelques fois leur cartable pour homme en vrai, et le produit m’a semblé tout à fait intéressant. La gamme s’est étoffée de plusieurs modèle de tailles et formes différentes, pour des styles plus ou moins formels, mais toujours très épurés. Les prix vont de 320 à 450€ pour des pièces réalisées en Italie ou en Espagne, plutôt correct.
Valet de Pique
Autre marque française, encore plus jeune, j’ai pu voir passer quelques photos de sacs Valet de Pique sur les Internets. Même si je n’ai pas eu l’occasion de voir les produits en vrai, proposer un sac made in Paris à moins de 400€ c’est notable, et intrigant. A voir en vrai !
Ateliers Auguste
Autre marque française assez jeune qui s’est imposée sur le Web, Ateliers Auguste propose deux sacs à l’allure assez formelle, mais moderne, avec des anses plutôt qu’une poignée et très sobres. On peut regretter l’absence de version marron, mais je note que pour environ 500€, le sac est made in Italie, et surtout la peausserie est du veau et pas de la Vachette, c’est assez rare pour être noté. A voir comment les pièces évoluent dans le temps.
Le Tanneur
Voilà une marque française de référence, qui s’est fait une spécialité de la maroquinerie/bagagerie milieu de gamme. L’avantage, c’est de pouvoir la trouver assez facilement en France, dans des boutiques multimarques, spécialisées ou pas. La marque propose une large sélection de pièces, plutôt modernes, dans différents coloris. Je n’ai en revanche pas eu l’occasion de posséder de produit de la marque, je ne me prononcerai pas sur la qualité.
Lancel
Voilà une marque que tu ne t’attendais pas à voir citée. S’il est vrai que la marque est plus orientée pour une clientèle féminine, elle propose aussi une collection pour homme. Si elle n’est pas particulièrement vaste, j’ai été particulièrement séduit par le modèle Graphic, dont je trouve le design très sympathique. Par ailleurs, le prix m’a semblé plutôt raisonnable pour une marque « traditionnelle » (665€)

Bonino
Bonino est une maison napolitaine avec qui j’ai travaillé il y a quelques années. Lors de ma première visite en 2014 je cherchais un cartable plutôt formel. Il y avait en stock des cartables très classiques à 1, 2 ou 3 soufflets, noirs ou marron. En discutant un peu avec xxxx Bonino et son père ils me disent que des commandes spéciales sont envisageables. Comme j’aime bien avoir quelque chose d’un peu exclusif, je décide de faire simple, en partant du modèle deux soufflets, auquel je ne modifie rien, mais pour lequel je choisis une peausserie bleue et une doublure en alcantara orange, histoire qu’il soit vraiment unique, tout en étant utilisable dans un contexte professionnel. Cela fait donc 8 ans que j’utilise ce sac, pas au quotidien, mais dans certains contextes ou juste lorsque j’ai envie, et j’en suis pleinement satisfait.

Frank Clegg
Attaquons maintenant les acteurs anglais, qui maintiennent assez souvent de belles gammes de sacs plus hauts de gamme. Frank Clegg fait partie de ces acteurs. Avec plus de 50 ans d’existence, la gamme proposée est particulièrement vaste, il y en aura pour tous les goûts. C’est d’ailleurs assez compliqué de choisir un modèle ne particulier, tant il y en a qui me semblent pertinents. Ici aussi j’aimerais beaucoup voir ce que ça donne dans le temps. A noter une large palette de couleurs pour ceux qui voudraient sortir des classiques marron chocolat et noir.
Ettinger
J’ai connu la marque lors de différents Pitti Uomo, où elle m’avait surtout séduit pour sa petite maroquinerie. Mais la maison propose aussi des sacs, dont quelques modèles business. Ce qui m’intéresse ici, c’est l’usage d’un cuir pour bride, traité de manière à avoir un toucher très particulier, proche d’une bougie de cire. Je me demande d’ailleurs, si ce cuir ne serait pas plus résistant aux petits accrocs du quotidien.
Equus leather
J’ai connu Equus Leather pour ses ceintures (excellente qualité par ailleurs) et la marque propose quelques pièces assez exceptionnelles dans sa ligne de sacs. Assez chargées, pas les plus sobres, mais qui semblent increvables. La marque propose en particulier un vrai attaché case rigide pour les amateurs, je me souviens de la vidéo qu’ils avaient réalisée pour présenter la réalisation du sac, on est vraiment sur une pièce d’exception (tout comme son prix).
Swaine Addeney Brigg
Voilà une grande référence londonienne. Swaine Addeney Brigg existe depuis 1750, et est spécialisée dans les accessoires très haut de gamme. Notamment les parapluies (souviens toi ceux qu’on voit dans Kingsman), mais aussi les sacs (elle en a fourni à l’agent 007 il fut un temps). On est là dans du très classique, très haut de gamme, très luxe. Quelques pièces méritent l’attention si on peut se le permettre, mais dans un style particulièrement classique et habillé (ou étonnement plutôt workwear, les marques classiques proposant souvent des cartables type « d’instituteur des années 50 » plus volumineux, avec beaucoup de sangles, et donc bien moins formels)
Hermès
Ah… le sac à dépêches Hermès. Une légende, la référence absolue en France (et dans le Monde ?). On touche là au Nirvana du luxe. Le sac est très classique, excessivement cher, mais que veux-tu ; c’est la rançon de l’exceptionnel. Une possibilité serait d’en trouver un d’occasion, même si, même ainsi, je crains que le budget nécessaire soit particulièrement élevé.

Faire appel à un artisan
En voilà une idée qu’elle est bonne ! Après tout, pourquoi ne pas faire appel à un artisan, pour faire réaliser le sac idéal, pile au bon format, dans la bonne couleur, le projet d’une vie ! Il existe des artisans capables de répondre à ce besoin, je pense à Bertrand Montillet de la sellerie Abzaroke, ou bien Serge Amorouso.

Personnellement, j’ai tenté l’expérience, à l’occasion de mes 30 ans avec mes amis d’Atelier Villys. Je reviendrai plus en détail sur cette expérience, dans un article dédié, mais j’ai eu l’occasion de faire réaliser exactement le sac dont j’avais besoin, j’ai pu concrétiser la pièce de mes rêves, et être conseillé par de vrais passionnés, qui vont penser à la personnalisation du moindre détail. Une vraie expérience à vivre ! Le vrai problème ? On aimerait vite faire la même chose pour toutes les pièces de bagagerie qu’on possède… malheureusement, mon banquier semble réticent.

Que garder de cette longue réflexion ? Déjà, qu’il te faut un sac. Choisir son sac n’est pas anodin, il participe totalement à la construction d’une tenue. Négliger cette pièce, ou ne pas y investir un minimum est, à mon avis une erreur, tant pour le côté stylistique que pratique. Prends bien le temps de la réflexion et de la comparaison lorsqu’elle est possible. Et n’oublie pas qu’il est probable que tu te procures d’autres sacs avec les années (un weekender, un sac pour les jours de repos…), penser série avec des marques ayant des lignes permanentes n’est pas une mauvaise idée… mais j’y reviendra un autre jour